L'avantage concurrentiel

Livre L'avantage concurrentiel

Comment devancer ses concurrents et maintenir son avance

Free Press,
Également disponible en : Anglais


Com­men­taires

Cet ouvrage, un classique in­con­tourn­able de la stratĂ©gie con­cur­ren­tielle, dĂ©montre l’importance de l’apport de Michael Porter dans la littĂ©rature managĂ©riale et continue d’ĂȘtre aussi pertinent et moderne que lors de sa premiĂšre publication, il y a 25 ans. Professeur Ă  la Harvard Business School et auteur de 16 ouvrages, Porter est un Ă©minent spĂ©cialiste des questions touchant Ă  la stratĂ©gie con­cur­ren­tielle et au dĂ©veloppement Ă©conomique. Ses thĂ©ories ont inspirĂ© les politiques Ă©conomiques au niveau mondial, et lui ont valu neuf dis­tinc­tions hon­ori­fiques et de nombreuses rĂ©compenses. Ce livre dĂ©montre les raisons de cette influence et constitue un vĂ©ritable guide, rĂ©digĂ© dans un langage clair et accessible, du dĂ©veloppement et de la mise en place de stratĂ©gies con­cur­ren­tielles. Il cerne des principes fon­da­men­taux : chaĂźnes de valeur, coĂ»ts, diffĂ©renciation, technologie, produits de sub­sti­tu­tion, synergies, etc. BooksInShort vous recommande cet ouvrage de rĂ©fĂ©rence, vĂ©ritable aide-mĂ©moire des idĂ©es de base du management.

Points Ă  retenir

  • Une stratĂ©gie con­cur­ren­tielle est essentielle Ă  la survie de l’entreprise.
  • Les entreprises peuvent se constituer un avantage con­cur­ren­tiel en dĂ©ployant une stratĂ©gie basĂ©e sur les coĂ»ts, la diffĂ©renciation ou la con­cen­tra­tion de l’activitĂ©.
  • Les entreprises qui « s’enlisent dans la voie mĂ©diane » ne sont pas aussi per­for­mantes que celles qui pratiquent l’avantage par les coĂ»ts ou par la diffĂ©renciation.
  • Les in­ter­con­nex­ions entre les diffĂ©rentes unitĂ©s de l’entreprise participent Ă  la crĂ©ation de valeur au travers de synergies.
  • L’analyse de votre chaĂźne de valeur vous permettra de mieux apprĂ©hender vos coĂ»ts.
  • Toute entreprise doit affronter des bons et des mauvais concurrents. Prenez en considĂ©ration tous les enjeux avant d’engager les hostilitĂ©s avec des concurrents.
  • La plupart des produits sont utilisĂ©s con­join­te­ment Ă  des produits complĂ©mentaires. Ef­forcez-vous de vous concentrer sur les produits complĂ©mentaires les plus stratĂ©giques pour votre entreprise.
  • Cinq facteurs influencent la rentabilitĂ© de l’entreprise : les four­nisseurs, les clients, les produits de sub­sti­tu­tion, les nouveaux entrants et les concurrents existants.
  • Toute entreprise est vulnĂ©rable aux produits de sub­sti­tu­tion et peut ĂȘtre supplantĂ©e par l’in­tro­duc­tion d’un produit proposant une fonction particuliĂšre.
  • Ne jamais attaquer un leader du secteur de front ; ce dernier dispose d’avantages consĂ©quents et ses reprĂ©sailles sont inĂ©vitables.
 

Résumé

Types de stratégies

Toute entreprise exerce des activitĂ©s qui engendrent des coĂ»ts mais visent Ă  gĂ©nĂ©rer de la valeur. L’avantage con­cur­ren­tiel et la rentabilitĂ© dĂ©pendent de l’interaction de ces activitĂ©s au sein de la chaĂźne de valeur. L’analyse de la chaĂźne de valeur permet d’identifier les produits ou services les plus convoitĂ©s par les clients et le prix qu’ils sont disposĂ©s Ă  payer pour les obtenir. Les entreprises se constituent donc un avantage con­cur­ren­tiel en identifiant les activitĂ©s dans lesquelles elles vont s’engager, oĂč et comment elles vont les dĂ©velopper. Votre stratĂ©gie consistera Ă  dĂ©terminer comment vous allez configurer ces activitĂ©s.

« Les concurrents sont Ă  la fois un bienfait et une malĂ©diction. Les voir seulement comme une malĂ©diction fait courir le risque d’un laminage de l’avantage con­cur­ren­tiel et de la structure du secteur. »

Les entreprises qui optent pour une stratĂ©gie de domination par les coĂ»ts organisent leurs activitĂ©s diffĂ©remment de celles qui pratiquent la diffĂ©renciation. ConsidĂ©rer les choix con­cur­ren­tiels d’une entreprise sous cet angle permet de rĂ©duire l’écart entre stratĂ©gie et exĂ©cution. L’avantage con­cur­ren­tiel dĂ©pend de la capacitĂ© de la stratĂ©gie choisie Ă  gĂ©nĂ©rer de la valeur. Trois options s’offrent aux entreprises dĂ©sireuses de se crĂ©er un avantage con­cur­ren­tiel :

  • La domination par les coĂ»ts : Une entreprise peut choisir de se positionner dans les segments les plus bas du marchĂ© en actionnant divers mĂ©canismes propres Ă  son industrie. Économies d’échelle, technologie, matiĂšres premiĂšres sont autant de facteurs sus­cep­ti­bles de rĂ©duire les coĂ»ts. Pour devenir vĂ©ritablement le concurrent affichant les coĂ»ts les plus bas, une entreprise doit pouvoir analyser et utiliser les avantages par les coĂ»ts les plus adaptĂ©s Ă  son activitĂ©. Si elle rĂ©duit ses coĂ»ts Ă  un niveau infĂ©rieur Ă  celui du marchĂ© tout en pratiquant des prix moyens, elle obtiendra des rĂ©sultats supĂ©rieurs. Elle ne peut pourtant axer sa stratĂ©gie uniquement sur les coĂ»ts : la diffĂ©renciation est tout aussi importante. Les clients doivent considĂ©rer ses produits comme Ă©tant au moins aussi qualitatifs que ceux de ses concurrents sous peine d’exercer une pression nĂ©gative supplĂ©mentaire sur les prix. En outre, mener une stratĂ©gie de domination par les coĂ»ts peut s’avĂ©rer plus ardu si vos concurrents s’engagent dans la mĂȘme voie.
  • La diffĂ©renciation : Une entreprise peut choisir de se distinguer de la concurrence notamment avec une offre supĂ©rieure, un type de service ou des attributs spĂ©cifiques au produit. Une stratĂ©gie de diffĂ©renciation coĂ»te cher. Pour atteindre de meilleurs rĂ©sultats que la moyenne du secteur, une entreprise qui cherche Ă  se diffĂ©rencier doit pouvoir pratiquer des prix plus Ă©levĂ©s afin de compenser les surcoĂ»ts engendrĂ©s et de maximiser sa marge. Cette max­imi­sa­tion passe donc par une rĂ©duction des coĂ»ts qui n’affectent pas la diffĂ©renciation.
  • La con­cen­tra­tion : Cette stratĂ©gie consiste Ă  concentrer les ressources de l’entreprise sur un segment spĂ©cifique du marchĂ©. Les clients de ce segment doivent faire preuve d’exigences in­di­vid­u­al­istes afin que ce marchĂ© de niche puisse constituer un rĂ©el avantage con­cur­ren­tiel. Cette stratĂ©gie a le plus de chance de rĂ©ussir lorsque la concurrence ne satisfait pas aux besoins d’un segment particulier.
« Si les activitĂ©s crĂ©atrices de valeur sont les piĂšces con­sti­tu­tives de l’avantage con­cur­ren­tiel, elles n’en sont pas pour autant indĂ©pendantes les unes des autres. »

Les entreprises « s’enlisent dans la voie mĂ©diane » lorsqu’elles ne parviennent pas Ă  sĂ©lectionner une stratĂ©gie ni Ă  s’y conformer. S’engager simultanĂ©ment dans plus d’une des trois stratĂ©gies s’avĂšre risquĂ©, sauf si votre entreprise assigne diffĂ©rentes stratĂ©gies Ă  diffĂ©rentes unitĂ©s d’ex­ploita­tion. Il est toutefois possible de combiner stratĂ©gie de domination par les coĂ»ts et stratĂ©gie de diffĂ©renciation dans les cas suivants :

  • La concurrence n’a pas encore fait de choix stratĂ©giques clairs.
  • Les parts de marchĂ© et les in­ter­con­nex­ions ont un impact sig­ni­fi­catif sur les coĂ»ts.
  • Une entreprise innove de maniĂšre ex­cep­tion­nelle.
« On trouve partout dans une firme des sources po­ten­tielles d’avantage con­cur­ren­tiel. Tout dĂ©partement, toute usine, toute succursale, toute unitĂ© au sein de l’or­gan­i­sa­tion joue un rĂŽle qui doit ĂȘtre dĂ©fini et compris. »

Les entreprises doivent prendre en considĂ©ration les facteurs sectoriels, non seulement pour fixer une stratĂ©gie de domination par les coĂ»ts ou de diffĂ©renciation mais Ă©galement pour Ă©valuer les cinq facteurs qui impactent la rentabilitĂ© de toute industrie : les four­nisseurs, les clients, les produits de sub­sti­tu­tion, les nouveaux entrants et les concurrents existants. Un concurrent qui intervient pour proposer un produit ou un service de rem­place­ment constitue une menace particuliĂšre. Des changements structurels au sein d’un secteur sont Ă©galement sus­cep­ti­bles d’influencer nĂ©gativement la stratĂ©gie con­cur­ren­tielle d’une entreprise. Pour prĂ©server un fort po­si­tion­nement, une entreprise doit ĂȘtre capable de maintenir sa stratĂ©gie, mĂȘme face Ă  une menace de sub­sti­tu­tion ou Ă  d’autres risques. Les leaders en matiĂšre de coĂ»ts perdent leur avantage con­cur­ren­tiel si leurs concurrents baissent Ă©galement leurs coĂ»ts. De mĂȘme, les adeptes de la diffĂ©renciation perdent leur avantage dĂšs lors que les clients cessent d’apprĂ©cier leurs diffĂ©rences particuliĂšres. Quant aux entreprises qui prĂŽnent la con­cen­tra­tion, leur stratĂ©gie est menacĂ©e par les concurrents aux visĂ©es plus Ă©tendues qui ciblent leur niche.

« La chaßne de valeur »

La chaĂźne de valeur schĂ©matise les diffĂ©rentes activitĂ©s de l’entreprise et s’articule autour de deux pĂŽles : les activitĂ©s principales (la production, les ventes, etc.) et les activitĂ©s de soutien (les ressources humaines, etc.). La chaĂźne de valeur d’une entreprise affecte celle de ses clients Ă  tel point que cette in­ter­con­nex­ion est elle-mĂȘme source de diffĂ©renciation. Ses ap­pli­ca­tions sont in­nom­brables, car mĂȘme votre foyer possĂšde sa propre chaĂźne de valeur.

Coûts et compétitivité

Pour analyser vos coĂ»ts, vous devez comprendre votre chaĂźne de valeur. Votre entreprise doit d’abord dĂ©finir sa chaĂźne de valeur, puis procĂ©der Ă  l’allocation des coĂ»ts. Les dix facteurs de coĂ»ts sont les suivants :

  1. Les Ă©conomies d’échelle : Elles peuvent engendrer des coĂ»ts ou gĂ©nĂ©rer des Ă©conomies en diminuant les coĂ»ts par unitĂ©.
  2. L’effet d’ap­pren­tis­sage : AmĂ©liorer les habitudes de travail permet de diminuer les coĂ»ts.
  3. L’utilisation de la capacitĂ© : Les modes d’utilisation des compĂ©tences, des budgets, des matĂ©riaux, de la main d’Ɠuvre, du support logistique et de l’énergie disponibles au sein de l’entreprise augmentera ou rĂ©duira les coĂ»ts.
  4. Les liaisons de la chaĂźne de valeur : Certaines activitĂ©s peuvent affecter les coĂ»ts d’autres activitĂ©s.
  5. Les in­ter­con­nex­ions : Il s’agit des corrĂ©lations inter- ou in­tra-en­tre­prise.
  6. L’intĂ©gration : L’intĂ©gration verticale ou l’ex­ter­nal­i­sa­tion offrent des opportunitĂ©s de rĂ©duction des coĂ»ts.
  7. La syn­chro­ni­sa­tion : Les premiers entrants peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un avantage de coĂ»t en matiĂšre d’ap­pren­tis­sage et de stratĂ©gie de marque, alors que les derniers entrants peuvent tirer profit de la R&D du pionnier ou amĂ©liorer la technologie existante.
  8. Les politiques : Les choix en matiÚre de services, de prestations, de clientÚle cible, de ressources humaines, etc. affectent les coûts.
  9. La lo­cal­i­sa­tion : Une entreprise peut dĂ©cider de son im­plan­ta­tion suivant les avantages en termes de fiscalitĂ©, d’immobilier, de matĂ©riaux, du coĂ»t du travail, etc.
  10. Les in­sti­tu­tions : Les facteurs in­sti­tu­tion­nels (lois, partenaires sociaux, fiscalité, etc.) engendrent des coûts.

La stratégie de différenciation

Pour se différencier, une entreprise doit produire une valeur unique autre que des prix réduits. Les entreprises peuvent parvenir à se différencier grùce aux éléments suivants :

  • La politique : Les dĂ©cisions relatives aux services, Ă  la technologie, aux matĂ©riaux, Ă  la qualitĂ©, aux produits, aux ressources humaines, Ă  l’information et Ă  d’autres facteurs contribuent Ă  crĂ©er une diffĂ©renciation.
  • Les liaisons de la chaĂźne de valeur : Les activitĂ©s Ă  un point de la chaĂźne de valeur peuvent affecter la performance d’autres activitĂ©s de cette mĂȘme chaĂźne.
  • La syn­chro­ni­sa­tion : Les avantages du premier entrant et du dernier entrant s’appliquent Ă©galement Ă  la stratĂ©gie de diffĂ©renciation.
  • La lo­cal­i­sa­tion : L’im­plan­ta­tion des points de vente ou d’autres centres d’activitĂ© peut crĂ©er de la valeur pour le client.
  • Les in­ter­con­nex­ions : DiffĂ©rentes unitĂ©s de l’entreprise peuvent utiliser con­join­te­ment un mĂȘme dĂ©partement ou une mĂȘme force de vente pour rĂ©pondre Ă  un large spectre de demandes.
  • Les Ă©conomies d’échelle : La notion d’économies d’échelle Ă  une sig­ni­fi­ca­tion diffĂ©rente pour le client en fonction du type d’industrie concernĂ©.
  • Les in­sti­tu­tions : Les partenaires sociaux ou d’autres in­sti­tu­tions peuvent affecter la capacitĂ© de diffĂ©renciation d’une entreprise.

La technologie

La technologie peut stimuler la compĂ©titivitĂ©. Elle intervient dans l’avantage con­cur­ren­tiel en influençant directement les coĂ»ts ou la diffĂ©renciation. Elle influe sur la structure d’un secteur lorsqu’elle s’y diffuse et bouleverse les modalitĂ©s de crĂ©ation de valeur des concurrents. Dans ces cas prĂ©cis, la technologie ne constitue pas un avantage pour une entreprise uniquement mais pour l’ensemble des entreprises du secteur.

Les concurrents

Avoir des concurrents, bons ou mauvais, contribue Ă  amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© d’une entreprise. Un bon concurrent est capable d’absorber les fluc­tu­a­tions de la demande. En outre, il offre des critĂšres de comparaison sur la base desquels l’entreprise peut se diffĂ©rencier. Il peut Ă©galement occuper des segments jugĂ©s moins intĂ©ressants. Il est prĂ©fĂ©rable de ne pas s’attaquer aux bons concurrents ni d’essayer de s’emparer de leur part de marchĂ©. RĂ©servez votre hostilitĂ© aux seuls mauvais concurrents.

La seg­men­ta­tion d’un secteur

Les secteurs industriels sont constituĂ©s de groupes distincts avec des prioritĂ©s et des besoins spĂ©cifiques. DĂ©ployer une stratĂ©gie de con­cen­tra­tion viable nĂ©cessite de dĂ©terminer, d’analyser et de diffĂ©rencier les segments de votre secteur, y compris les marchĂ©s, les clients et les produits. Ces segments crĂ©ent un avantage compĂ©titif s’ils influencent les coĂ»ts, la diffĂ©renciation ou la con­fig­u­ra­tion de la chaĂźne de valeur.

Les produits de sub­sti­tu­tion et les synergies

Les entreprises doivent connaĂźtre les produits ou services qui proposent les mĂȘmes valeurs Ă  leurs clients, car ces derniers choisiront l’alternative dĂšs lors que le changement offre plus d’avantages qu’il ne coĂ»te. Le terme « synergie » a souffert de l’usage inappropriĂ© qu’en ont fait les entreprises. De fait, les in­ter­con­nex­ions entre les diffĂ©rentes unitĂ©s de l’entreprise peuvent permettre de crĂ©er de la valeur. C’est pourquoi les entreprises doivent adopter une stratĂ©gie horizontale qui exploite les in­ter­con­nex­ions entre leurs diffĂ©rentes unitĂ©s. Celles qui ont optĂ© pour la di­ver­si­fi­ca­tion sont confrontĂ©es Ă  la difficultĂ© de coordonner leurs diffĂ©rentes activitĂ©s et stratĂ©gies de façon Ă  construire un avantage con­cur­ren­tiel. Pour dĂ©finir une stratĂ©gie horizontale, les entreprises doivent d’abord identifier les in­ter­con­nex­ions internes et externes afin d’évaluer leur impact sur leur avantage con­cur­ren­tiel. Les produits complĂ©mentaires, c’est-Ă -dire ceux qui complĂštent les produits existants de l’entreprise, reprĂ©sentent un cas particulier d’in­ter­con­nex­ion, mĂȘme si tous n’auront pas le mĂȘme impact sur la stratĂ©gie. Toutefois, les obstacles or­gan­i­sa­tion­nels peuvent limiter l’avantage con­cur­ren­tiel des in­ter­con­nex­ions.

L’incertitude

Toutes les entreprises doivent, dans une certaine mesure, faire face Ă  des en­vi­ron­nements incertains. L’élaboration de scĂ©narios peut s’avĂ©rer efficace pour dĂ©terminer plusieurs Ă©volutions possibles et pour adopter des stratĂ©gies pertinentes. Que votre entreprise adopte une stratĂ©gie dĂ©fensive ou offensive, ne tentez jamais d’attaquer le leader du secteur en imitant sa stratĂ©gie.

À propos de l’auteur

Michael E. Porter est professeur Ă  la Bishop William Lawrence University de l’Institute for Strategy and Com­pet­i­tive­ness de la Harvard Business School. Éminent spĂ©cialiste de la stratĂ©gie d’entreprise et du dĂ©veloppement Ă©conomique, il a publiĂ© 16 ouvrages et plus de 100 articles.