L’intelligence Ă©motionnelle

Livre L’intelligence Ă©motionnelle

Pourquoi l’intelligence Ă©motionnelle importe plus que le QI

Bantam,
Également disponible en : Anglais


Com­men­taires

Cet ouvrage prĂ©curseur de Daniel Goleman a sensibilisĂ© des millions de lecteurs au concept d’in­tel­li­gence Ă©motionnelle, qu’il dĂ©finit lui-mĂȘme comme Ă©tant la somme des compĂ©tences mentales et des traits de personnalitĂ© qui con­tribueraient Ă  80 % de la rĂ©ussite dans notre vie. Les aptitudes telles que la con­nais­sance de soi et l’auto-mo­ti­va­tion sont inculquĂ©es (ou dĂ©truites) durant l’enfance, mais Goleman soutient que ces compĂ©tences peuvent encore ĂȘtre acquises et mises en pratique Ă  l’ñge adulte. L’ouvrage prend toute son ampleur lorsque son auteur fait valoir ses arguments en faveur de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle et ses fondements biologiques. Bien que les derniers chapitres dĂ©diĂ©s Ă  l’application des concepts dans le monde rĂ©el ne soient pas aussi en­richissants que les chapitres prĂ©cĂ©dents, BooksInShort recommande vivement la lecture de cet ouvrage majeur qui constitue une rĂ©fĂ©rence pertinente, tant dans la vie pro­fes­sion­nelle que personnelle.

Points Ă  retenir

  • Le QI n’intervient qu’à 20 % dans la rĂ©ussite de tout individu, le reste provient de son in­tel­li­gence Ă©motionnelle.
  • Les cinq domaines de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle sont la con­nais­sance de soi, la gestion Ă©motionnelle, l’auto-mo­ti­va­tion, l’empathie et la gestion des relations humaines.
  • L’ĂȘtre humain possĂšde deux esprits : l’un pense et l’autre ressent.
  • Les deux esprits du cerveau fonc­tion­nent de maniĂšre indĂ©pendante.
  • Les Ă©motions fortes altĂšrent notre luciditĂ©. L’anxiĂ©tĂ© mine l’intellect.
  • Votre objectif est de trouver le bon Ă©quilibre entre raison et Ă©motion.
  • L’état de fluiditĂ©, ce que ressent l’ĂȘtre humain lorsqu’il est absorbĂ© dans des tĂąches qui cor­re­spon­dent Ă  ses compĂ©tences et Ă  ses prĂ©fĂ©rences, reprĂ©sente l’état dans lequel l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle est utilisĂ©e de façon optimale.
  • La culture de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle est un impĂ©ratif rentable en entreprise.
  • En management, le feed-back est la devise de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle.
  • La rĂ©ussite d’un groupe ne dĂ©pend pas du QI de ses membres mais de leur in­tel­li­gence Ă©motionnelle.
 

Résumé

L’in­tel­li­gence Ă©motionnelle

Ces derniĂšres annĂ©es ont vu une aug­men­ta­tion ex­po­nen­tielle du nombre de recherches sur la biologie de la personnalitĂ© et des Ă©motions. Ces Ă©tudes ont clairement dĂ©montrĂ© qu’une certaine part de l’in­tel­li­gence humaine et de la personnalitĂ© est dĂ©terminĂ©e par des facteurs gĂ©nĂ©tiques. Mais ceci nous amĂšne Ă  nous poser deux questions : que peut-on donc changer en nous ? Et pourquoi certaines personnes in­tel­li­gentes Ă©chouent dans la vie, alors que d’autres, au QI plus modeste, rĂ©ussissent mieux ? Les rĂ©ponses rĂ©sident dans un ensemble d’aptitudes dĂ©signĂ©es par le terme « in­tel­li­gence Ă©motionnelle ».

« Le QI et l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle ne sont pas exclusifs l’un de l’autre, seulement distincts. »

L’évolution a dotĂ© l’ĂȘtre humain d’émotions qui lui permettent de rĂ©pondre Ă  des situations dangereuses. L’homme moderne a hĂ©ritĂ© son systĂšme Ă©motionnel de ses lointains ancĂȘtres prĂ©historiques, rĂ©guliĂšrement confrontĂ©s Ă  des dangers mortels. Dans la sociĂ©tĂ© moderne, ces Ă©motions altĂšrent souvent la rĂ©flexion logique. De fait, chaque ĂȘtre humain possĂšde deux esprits : l’un pense et l’autre ressent. L’esprit rationnel permet de rĂ©flĂ©chir et de pondĂ©rer, alors que l’esprit Ă©motionnel est impulsif et puissant. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les deux esprits fonc­tion­nent en parfaite harmonie mais il peut arriver qu’en raison d’émotions intenses, l’esprit Ă©motionnel prenne le dessus.

« Quand on sent â€č au fond de son cƓur â€ș qu’une chose est vraie, elle relĂšve d’un degrĂ© de conviction diffĂ©rent, presque plus profond, de celui que nous procure l’esprit rationnel. »

Les centres du cerveau gouvernant les Ă©motions ont Ă©tĂ© les premiers Ă  se dĂ©velopper. Le systĂšme limbique entoure le tronc cĂ©rĂ©bral, centre des Ă©motions passionnĂ©es, qui contrĂŽle l’ap­pren­tis­sage et la mĂ©moire. Le nĂ©ocortex, siĂšge de la pensĂ©e, s’est dĂ©veloppĂ© postĂ©rieurement, suivi par l’amygdale, situĂ©e derriĂšre les lobes prĂ©frontaux. Ces structures appariĂ©es em­ma­gasi­nent le vĂ©cu Ă©motionnel. L’amygdale donne un sens Ă©motionnel et passionnĂ© Ă  la vie et en cas de crise, rĂ©agit instantanĂ©ment et plus rapidement que le nĂ©ocortex. Ce cerveau Ă©motionnel peut agir indĂ©pendamment du cerveau pensant et ajoute une dimension affective aux souvenirs chargĂ©s d’émotion, ce qui nous permet de nous remĂ©morer de façon vivace des situations dangereuses ou plaisantes.

« Nulle aptitude psy­chologique n’est sans doute plus fon­da­men­tale que la capacitĂ© de rĂ©sister Ă  ses pulsions. »

Alors que l’amygdale pousse Ă  l’action, le cortex va jouer le rĂŽle de modĂ©rateur en rĂ©primant ou en contrĂŽlant les Ă©motions. Lorsque l’amygdale est stimulĂ©e et que le nĂ©ocortex ne peut contrĂŽler sa rĂ©action, on parle de ‘piratage neuronal’. Au lieu de tenter d’éliminer ses Ă©motions, l’ĂȘtre humain devrait donc s’attacher Ă  trouver le bon Ă©quilibre entre raison et Ă©motion.

Domaines de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle

Le QI n’intervient qu’à 20 % dans la rĂ©ussite dans votre vie, le reste provient de votre in­tel­li­gence Ă©motionnelle, qui inclut des facteurs tels que la capacitĂ© Ă  se motiver, la persĂ©vĂ©rance, le contrĂŽle de ses pulsions, l’amĂ©lioration du com­porte­ment, l’empathie et l’espĂ©rance. Le QI et l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle ne constituent pas des aptitudes con­tra­dic­toires mais elles agissent chacune de maniĂšre distincte. Ainsi une personne peut ĂȘtre brillante sur le plan in­tel­lectuel mais incompĂ©tente sur le plan Ă©motionnel, un dĂ©sĂ©quilibre qui entraĂźne de nombreux problĂšmes dans la vie quotidienne.

« L’esprit Ă©motionnel est beaucoup plus rapide que l’esprit rationnel ; il entre en action sans marquer le moindre temps d’arrĂȘt pour considĂ©rer ce qu’il fait. »

Peter Salovey, professeur de psychologie Ă  Yale, a articulĂ© le concept d’in­tel­li­gence Ă©motionnelle autour de cinq axes : la con­nais­sance de soi, la gestion Ă©motionnelle, l’auto-mo­ti­va­tion, l’empathie et la gestion des relations humaines.

  1. La con­nais­sance de soi : connaßtre vos émotions
« Lors de toute rencontre, nous Ă©mettons des signaux psy­chologiques qui affectent l’autre. »

Les Ă©motions sont souvent cachĂ©es. La con­nais­sance de soi implique une attention permanente de son Ă©tat intĂ©rieur et de ses Ă©motions. La conscience est un Ă©tat neutre qui gĂ©nĂšre une attention in­tro­spec­tive, mĂȘme durant les Ă©motions intenses. Pour le psychologue John Mayer, la conscience de soi signifie que nous sommes « conscient Ă  la fois de notre humeur du moment et de nos pensĂ©es relatives Ă  cette humeur ». Les Ă©motions peuvent ĂȘtre Ă  la fois de nature consciente ou in­con­sciente, et sont dĂ©clenchĂ©es avant mĂȘme que vous ne preniez conscience de maniĂšre rationnelle qu’elles vont surgir. Les Ă©motions in­con­scientes ont une forte incidence sur votre perception des choses et vos rĂ©actions, sans que vous vous en rendiez compte. DĂšs lors que vous prenez conscience de ces sentiments, vous pourrez les analyser et mieux les maĂźtriser. Ainsi, la con­nais­sance de soi constitue le fondement de la gestion Ă©motionnelle et la capacitĂ© de se dĂ©faire de sa mauvaise humeur en est un bon exemple.

  1. La gestion Ă©motionnelle : maĂźtriser vos Ă©motions
« La qualité et le nombre des relations semblent contribuer de maniÚre décisive à amortir le stress. »

La maĂźtrise de soi est considĂ©rĂ©e comme une vertu depuis la GrĂšce antique. Toutefois, une existence dĂ©nuĂ©e de passion serait ennuyeuse. PrĂ©fĂ©rez Ă  cela la voie mĂ©diane qui mĂšne vers une rĂ©ponse Ă©motionnelle appropriĂ©e. GĂ©rer nos Ă©motions est une tĂąche Ă  plein temps et l’art de ne pas se laisser envahir par ses sentiments, a fortiori les plus intenses, est l’un des outils psychiques les plus essentiels. La structure cĂ©rĂ©brale implique que nous maĂźtrisions peu le moment oĂč nous nous laissons submerger par les Ă©motions. Toutefois, l’effort, le changement d’attitude ou mĂȘme la mĂ©dication peuvent permettre d’exercer un contrĂŽle sur la durĂ©e et l’intensitĂ© de l’épisode Ă©motionnel.

« La fluiditĂ©, c’est le summum de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle : les Ă©motions mises au service de la performance ou de l’ap­pren­tis­sage. »

L’une des Ă©motions les plus difficiles Ă  maĂźtriser est la colĂšre, en partie parce qu’elle procure de l’énergie, voire une certaine jubilation. Elle peut se prolonger durant des heures et crĂ©er un Ă©tat d’alerte qui rend les individus plus sensibles Ă  la provocation. La distraction est un des procĂ©dĂ©s utilisĂ©s pour dĂ©samorcer la colĂšre. De mĂȘme, se promener seul ou faire de l’exercice contribue Ă  apaiser la colĂšre. Dans le traitement de la dĂ©pression, les thĂ©rapeutes apprennent Ă  leurs patients Ă  contester les pensĂ©es qui alimentent leur dĂ©pression et Ă  planifier un programme de dis­trac­tions. Le ‘recadrage cognitif’, ou le fait d’évaluer la situation sous un angle plus positif, est Ă©galement un outil efficace.

  1. L’auto-mo­ti­va­tion : utiliser vos Ă©motions pour atteindre vos objectifs
« En termes biologiques, nous avons hĂ©ritĂ© de circuits neuronaux pour les Ă©motions qui ont par­faite­ment fonctionnĂ© pendant cinquante mille gĂ©nĂ©rations – mais pas pendant les cinq cents derniĂšres, et encore moins pendant les cinq derniĂšres. »

La motivation positive est une aptitude essentielle pour atteindre son but. Les athlĂštes, les musiciens et les joueurs d’échecs de haut niveau prĂ©sentent tous une caractĂ©ristique commune : l’aptitude Ă  s’astreindre Ă  un entraĂźnement rigoureux, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, depuis leur plus jeune Ăąge. La capacitĂ© Ă  retenir ses Ă©motions, Ă  retarder ses pulsions et Ă  diffĂ©rer la grat­i­fi­ca­tion est une compĂ©tence essentielle dans la vie et dĂ©termine la rĂ©ussite de ce que l’on entreprend.

« Il est difficile de maitriser ses Ă©motions parce que le savoir-faire requis doit ĂȘtre acquis dans des moments oĂč l’individu est prĂ©cisĂ©ment le moins capable d’enregistrer des in­for­ma­tions nouvelles et d’apprendre de nouvelles habitudes de rĂ©action – c’est-Ă -dire quand il est contrariĂ©. »

L’anxiĂ©tĂ© mine l’intellect alors qu’une humeur positive amĂ©liore la rĂ©flexion. Les personnes qui savent exploiter leurs Ă©motions peuvent mĂȘme utiliser leur anxiĂ©tĂ© comme source de motivation. De fait, cette relation entre l’anxiĂ©tĂ© et la performance est dĂ©crite par les experts comme une courbe en forme de U renversĂ©. Un niveau d’anxiĂ©tĂ© insuffisant engendre un manque de motivation et des rĂ©sultats non sat­is­faisants, alors qu’un niveau d’anxiĂ©tĂ© trop Ă©levĂ© nuit Ă  l’intellect. La performance maximale se situe au milieu. L’hypomanie, quant Ă  elle, se traduit par un Ă©tat d’exaltation modĂ©rĂ©e, idĂ©ale pour les Ă©crivains et autres personnes hautement crĂ©atives.

« La question qui se pose est celle-ci : comment mettre notre in­tel­li­gence en accord avec nos Ă©motions – comment rendre Ă  la vie quotidienne sa civilitĂ©, Ă  la vie com­mu­nau­taire son humanitĂ© ? »

L’espĂ©rance et l’optimisme sont Ă©galement des Ă©lĂ©ments clĂ©s. L’espĂ©rance se manifeste par un refus de se laisser submerger par le nĂ©gativisme ou la dĂ©pression face aux Ă©checs. L’optimisme, c’est avoir la certitude que toute chose finit par trouver un dĂ©nouement heureux et que tout Ă©chec est dĂ» Ă  un Ă©lĂ©ment que l’on peut modifier. L’optimisme est une attitude Ă©mo­tion­nelle­ment in­tel­li­gente capable de dynamiser la performance dans le monde de l’entreprise. L’efficacitĂ© personnelle, c’est-Ă -dire la conviction d’avoir la maĂźtrise sur le cours de sa propre vie et de pouvoir relever les dĂ©fis auxquels nous sommes confrontĂ©s, constitue la base des notions d’espĂ©rance et d’optimisme.

Les psy­cho­logues ont identifiĂ© un Ă©tat de performance ex­cep­tion­nelle, qu’ils dĂ©signent sous le terme de « fluiditĂ© », dans lequel l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle est utilisĂ©e de façon optimale. Il dĂ©crit l’émotion ressentie lorsque vous ĂȘtes absorbĂ© dans des tĂąches que vous maĂźtrisez par­faite­ment et que vous ac­com­plis­sez avec plaisir. La fluiditĂ© se situe dans une zone situĂ©e entre l’état d’ennui et l’état d’anxiĂ©tĂ©. Le cerveau semble plus calme durant la fluiditĂ©, ce qui permet de complĂ©ter des tĂąches complexes en un minimum de temps.

  1. L’empathie : entretenir un bon contact

Plus on se connaĂźt soi-mĂȘme, plus on est apte Ă  dĂ©crypter les sentiments d’autrui. Ceux qui ont la capacitĂ© de comprendre ce que ressentent les autres sont mieux adaptĂ©s, plus populaires, plus extravertis et plus sensibles. L’empathie se dĂ©veloppe durant la petite enfance en mĂȘme temps que l’har­mon­i­sa­tion, qui est l’échange non-verbal entre l’enfant et ses parents. L’har­mon­i­sa­tion permet Ă  l’enfant de se sentir rassurĂ© et Ă©mo­tion­nelle­ment connectĂ©.

  1. La gestion des relations humaines : entretenir de bonnes relations avec les autres

L’aptitude Ă  exprimer ses Ă©motions est une compĂ©tence sociale majeure. Les Ă©motions sont con­tagieuses car nous Ă©mettons des signaux Ă©motionnels Ă  chaque rencontre et nous imitons in­con­sciem­ment les Ă©motions manifestĂ©es par les autres. Ainsi, chacun de ces signaux affecte notre in­ter­locu­teur. En situation d’interaction, une personne mime le langage corporel de l’autre. Plus la synchronie est forte, plus il sera facile de communiquer son humeur. Cette co­or­di­na­tion des humeurs est la version adulte de l’har­mon­i­sa­tion en­fant-par­ents et constitue un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de l’efficacitĂ© in­ter­per­son­nelle. Plus nous sommes capables de ressentir les Ă©motions des autres et de contrĂŽler les signaux que nous Ă©mettons, et plus nous pouvons contrĂŽler l’effet que nous produisons sur les autres.

L’in­tel­li­gence Ă©motionnelle appliquĂ©e

L’in­tel­li­gence Ă©motionnelle joue un rĂŽle majeur dans la plupart des aspects de la vie quotidienne tels que :

  • Le management : L’arrogance affichĂ©e par certains supĂ©rieurs et la mauvaise atmosphĂšre qu’ils crĂ©ent sont con­tre-pro­duc­tifs et poussent les col­lab­o­ra­teurs Ă  dĂ©missionner. Mettre en pratique l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle pour Ă©viter des situations nĂ©gatives au sein de l’entreprise peut s’avĂ©rer rentable. En management, le feed-back est la devise de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle et les re­spon­s­ables doivent apprendre Ă  donner et Ă  recevoir du feed-back in­tel­ligem­ment. Ils ne doivent pas le considĂ©rer comme une critique ou une attaque personnelle. Pour qu’une critique soit vraiment efficace, il faut l’adresser directement Ă  la personne concernĂ©e. Pour cela, exercez votre sens de l’empathie, soyez prĂ©cis dans vos louanges ou critiques, et con­cen­trez-vous sur les solutions.
  • Le mariage : L’in­tel­li­gence Ă©motionnelle peut aider Ă  remĂ©dier aux tensions sociales et per­son­nelles qui mettent fin aux mariages. Les conjoints doivent apprendre Ă  exprimer leurs griefs sans attaquer celui des deux qui est responsable de l’acte, car les attaques per­son­nelles laissent le conjoint honteux, sur la dĂ©fensive et peuvent dĂ©clencher des rĂ©actions de type « fuir ou se battre ».
  • L’éducation des enfants : Des Ă©tudes ont rĂ©vĂ©lĂ© une dĂ©gradation de la santĂ© Ă©motionnelle des enfants dans le monde in­dus­tri­alisĂ©. Ce dĂ©clin se traduit par les man­i­fes­ta­tions suivantes : repli sur soi, anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, troubles de l’attention et dĂ©linquance. Les enfants, tout comme les adultes, doivent ĂȘtre formĂ©s aux cinq compĂ©tences clĂ©s de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle.

La littératie émotionnelle

Le « caractĂšre » est l’ancien terme associĂ© aux compĂ©tences agrĂ©gĂ©es de l’in­tel­li­gence Ă©motionnelle. Les personnes qui dĂ©veloppent leurs capacitĂ©s Ă  surmonter leur Ă©gocentrisme et leurs pulsions alimentent ainsi leur in­tel­li­gence Ă©motionnelle et donc leur con­nais­sance d’eux-mĂȘmes, leur au­todis­ci­pline, leur capacitĂ© de se motiver, leur acceptation des autres et peuvent entretenir des relations har­monieuses avec autrui.

À propos de l’auteur

Daniel Goleman, Ph.D., est journaliste au New York Times spĂ©cialisĂ© dans les sciences du com­porte­ment. Il a enseignĂ© Ă  Harvard et a Ă©tĂ© rĂ©dacteur en chef de la revue Psychology Today. Parmi ses nombreux ouvrages, on peut notamment citer Cultiver l’in­tel­li­gence re­la­tion­nelle : comprendre et maĂźtriser notre relation aux autres pour vivre mieux, L’in­tel­li­gence Ă©motionnelle au travail et The Meditative Mind. Il a Ă©galement coĂ©crit The Creative Spirit.