Le métier de coach

Livre Le métier de coach

Spécificités, rÎles, compétences

Éditions d'Organisation,


Com­men­taires

Il n’est pas de mĂ©tier qui suscite autant la controverse et les in­ter­ro­ga­tions que celui de coach. AdmirĂ©, dĂ©criĂ©, volontiers affublĂ© d’épithĂštes fleuris ou comme celui, peu recom­mand­able, de ‘gourou’, si le coach demeure un pro­fes­sion­nel in­sai­siss­able, il est avant tout, selon François DelivrĂ©, un ĂȘtre humain avec tout ce que cela implique de forces et de faiblesses, de fragilitĂ© et d’énergie. L’auteur a choisi la forme Ă©pistolaire pour nous permettre tout au long de son pĂ©riple de mieux connaĂźtre la personnalitĂ© de ce maĂźtre spirituel des temps modernes. F. DelivrĂ© mĂȘle ju­di­cieuse­ment thĂ©orie et pratique en incluant Ă  la fin de chaque chapitre des exercices destinĂ©s aux coachs expĂ©rimentĂ©s ou futurs. Si l’ouvrage regorge d’exemples, de cas concrets et d’anecdotes, on peut parfois regretter ce foi­son­nement d’in­for­ma­tions qui dĂ©tourne le lecteur de l’essentiel. BooksInShort recommande nĂ©anmoins la lecture de ce manuel pratique Ă  tous les coachs, qu’ils soient dĂ©butants ou confirmĂ©s, aux re­spon­s­ables des ressources humaines, aux personnes coachĂ©es ainsi qu’à quiconque souhait­erait en savoir plus sur cette version moderne du mentorat.

Points Ă  retenir

  • Le coaching est une pratique pro­fes­sion­nelle qui doit faire face Ă  plusieurs prĂ©jugĂ©s, lever de nombreuses mĂ©fiances et s’efforcer de ne pas entretenir certaines illusions.
  • Il existe plusieurs typologies de coaching. Chacune d’entre elles s’adresse Ă  une cible diffĂ©rente et nĂ©cessite des compĂ©tences spĂ©cifiques de la part du coach.
  • On peut se reprĂ©senter les diffĂ©rentes typologies du coaching sous la forme d’une rĂšgle dotĂ©e d’un curseur et de quatre crans reprĂ©sentant chacun une typologie du coaching.
  • Le coach doit pouvoir maĂźtriser sept compĂ©tences es­sen­tielles qui s’inspirent d’une approche de rĂ©fĂ©rence, telles que la psy­ch­analyse ou l’analyse trans­ac­tion­nelle.
  • Le coach doit avoir rĂ©glĂ© ses propres conflits et surmontĂ© ses propres angoisses pour pouvoir assurer un coaching efficace et objectif Ă  son client.
  • Pour y parvenir, il doit en prioritĂ© dĂ©velopper trois aspects de sa personnalitĂ© : ‘la conscience de soi, la qualitĂ© d’ĂȘtre et la vigilance’.
  • Outre ces compĂ©tences fon­da­men­tales, le coach doit maĂźtriser des qualitĂ©s es­sen­tielles telles que l’écoute, l'absence de jugement et la tolĂ©rance.
  • Pour mener le processus d’ac­com­pa­g­ne­ment de maniĂšre efficace, un coach doit pouvoir maĂźtriser une ou plusieurs thĂ©ories de la personnalitĂ©.
  • DiffĂ©rentes approches de la personnalitĂ© permettent au coach d’établir un diagnostic : l’analyse trans­ac­tion­nelle, le DSM IV, l’EnnĂ©agramme ou le MBTI, etc.
  • Il est fondamental pour le coach de surveiller son Ă©tat physique et psy­chologique.
 

Résumé

A priori, défiance et fantasmes

Le coaching est une pratique qui souffre bien souvent de certains prĂ©jugĂ©s tenaces. En effet, rares sont ceux qui ne considĂšrent pas le coaching comme une approche ex­clu­sive­ment destinĂ© aux individus faibles et fragiles, incapables de trouver seuls des solutions Ă  leurs problĂšmes. De plus, d’aucuns le considĂšrent comme une technique peu crĂ©dible et dont les rĂ©sultats sont dif­fi­cile­ment mesurables.

« En rĂ©digeant dans ce livre ma propre vĂ©ritĂ© sur ce mĂ©tier, je prends ma part du combat pour reconnaĂźtre que le mĂ©tier de coach est exigeant. Le reste ne m’appartient pas. Â»

Outre, ces prĂ©jugĂ©s, le coach doit parvenir Ă  lever de multiples mĂ©fiances qui discrĂ©ditent son activitĂ©. Ainsi, beaucoup d’individus estiment que cette pratique est susceptible de crĂ©er des dommages psy­chologiques dus Ă  l’étroite relation qui peut se crĂ©er avec le coach et peut dans ce sens ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une psy­ch­analyse. Ils jugent Ă©galement la plupart des coachs comme de vĂ©ritables charlatans. Une autre mĂ©fiance consiste Ă  considĂ©rer le coaching comme une forme de thĂ©rapie dĂ©guisĂ©e. D’autre part, nombreux sont ceux qui estiment que la relation de confiance qui s’instaure entre le coach et son client peut ĂȘtre prĂ©judiciable Ă  ce dernier, Ă  court ou Ă  moyen terme.

« Celui qui dispose d’une cohĂ©rence entre les quatre composantes de son identitĂ© est pro­fes­sion­nelle­ment heureux. Â»

Le coach doit Ă©galement faire face Ă  trois illusions qu’en­tre­ti­en­nent ses clients lorsqu’ils en­tre­pren­nent des sĂ©ances de coaching. La premiĂšre consiste Ă  croire que le coach est capable d’apporter toutes les rĂ©ponses aux questions du client et qu’il dĂ©tient les clĂ©s de sa rĂ©ussite. La deuxiĂšme illusion pousse les individus Ă  considĂ©rer le coaching comme une thĂ©rapie sponsorisĂ©e par l’employeur. Enfin, pour beaucoup, le coaching est censĂ© aboutir Ă  des rĂ©sultats rapides et tangibles.

Qu’est-ce que le coaching et existe-t-il plusieurs typologies de coaching ?

Le coaching tel qu’il existe aujourd’hui est un ac­com­pa­g­ne­ment personnalisĂ© ou en groupe permettant d’atteindre des objectifs pro­fes­sion­nels ou relevant de la sphĂšre privĂ©e. L’importance qu’il a acquise ces derniĂšres annĂ©es est en grande partie due Ă  l’influence du besoin d’ac­com­plisse­ment personnel, qui se situe au sommet de la pyramide de Maslow et qui constitue la motivation la plus Ă©levĂ©e de l’ĂȘtre humain.

« Dans les cas extrĂȘmes, privilĂ©gier la personne du client Ă  tout le reste, mĂȘme au contrat. Â»

Il existe diffĂ©rentes formes de coaching que l’on peut imaginer sous la forme d’une rĂšgle dotĂ©e d’un curseur et de quatre crans reprĂ©sentant chacun une typologie du coaching :

  1. Le coaching axĂ© sur la personne : Il vise Ă  accompagner l’individu dans le dĂ©veloppement d’un ou plusieurs traits de sa personnalitĂ©. Il peut ĂȘtre initiĂ© par la personne elle-mĂȘme ou par l’entreprise qui peut, par exemple, observer un manque d’implication de la part de son employĂ© ou une mauvaise gestion de son temps.
  2. Le coaching axĂ© sur la relation : Il aide le client Ă  rĂ©soudre un conflit relationnel existant avec un ou plusieurs collĂšgues, avec son Ă©quipe ou avec un comitĂ© de direction. Deux dĂ©marches peuvent ĂȘtre dĂ©ployĂ©es par le coach dans une telle situation. La premiĂšre consiste Ă  ‘agir directement sur la relation’ en demandant au client d’adopter un com­porte­ment relationnel rad­i­cale­ment diffĂ©rent de celui qu’il a habituelle­ment. La deuxiĂšme consiste Ă  impliquer le client en ‘l’invitant Ă  un regard triple et concomitant sur lui-mĂȘme, le tiers et leur relation’.
  3. Le coaching axĂ© sur le management : Ce type de coaching est l’un des plus demandĂ©s par les entreprises et a pour objectif d’aider les managers Ă  maximiser leur rĂŽle dans la gestion d’une Ă©quipe.
  4. Le coaching pour les dirigeants : C’est la forme de coaching la plus complexe en raison notamment de l’attitude et du caractĂšre de tout dirigeant qui se montre rĂ©ceptif mais souhaite malgrĂ© tout conserver une certaine ‘marge de manƓuvre’. Cependant, c’est la forme de coaching la plus gratifiante pour le coach car si le dirigeant se prĂȘte au jeu et accepte d’opĂ©rer des changements, c’est toute l’or­gan­i­sa­tion qui en sera bĂ©nĂ©ficiaire.
« Un coach mature garde intacte sa capacitĂ© de rĂ©volte contre le mal, la souffrance et la bĂȘtise. Â»

Plus le curseur se dĂ©place vers la gauche, plus le coaching sera axĂ© sur l’individu et nĂ©cessitera de la part du coach des compĂ©tences en psychologie.

Plus il se dĂ©placera vers la droite et plus le coaching sera orientĂ© vers l’entreprise et exigera les compĂ©tences d’un consultant en management et en or­gan­i­sa­tion.

Les sept fon­da­men­taux du coaching

Ce sont les sept compĂ©tences es­sen­tielles, issues d’une approche de rĂ©fĂ©rence, que doit maĂźtriser le coach :

  1. Analyser la demande : Cette compĂ©tence contribue Ă  aider le client Ă  identifier ses besoins en utilisant deux dĂ©marches : la ‘thĂ©orie des mĂ©con­nais­sances’ ou les ‘mĂ©thodes de ques­tion­nement’. La premiĂšre approche consiste Ă  dĂ©terminer Ă  quel niveau de mĂ©con­nais­sance de la rĂ©alitĂ© se situe le client. La deuxiĂšme approche utilise la mĂ©thode ‘RPBD’ (rĂ©el, problĂšme, besoins, demande) qui implique ‘d’explorer la rĂ©alité’ (notamment en posant les questions Qui, Quoi, OĂč, Quand, Comment, Combien et Pourquoi au client), d’identifier la situation souhaitĂ©e (aider le client Ă  formuler la situation dĂ©sirĂ©e), de dĂ©terminer quels sont les besoins (aider le client Ă  identifier ses besoins rĂ©els), de rĂ©pondre Ă  la demande ou aux attentes du client (aider le client Ă  rĂ©aliser qu’une partie du travail pour atteindre ses objectifs lui incombe et que le coach ne peut pas apporter toutes les solutions).
  2. DĂ©terminer le contrat : Cette compĂ©tence vise Ă  Ă©tablir les modalitĂ©s du contrat entre le coach et son client. Il existe trois types de contrats. Le premier rĂ©git les aspects objectifs du contrat tels que sa durĂ©e, son financement ainsi que les re­spon­s­abilitĂ©s. Le deuxiĂšme, Ă  savoir le ‘contrat relationnel’, tient compte de la relation qui s’établit entre le coach et son client, les modalitĂ©s du contrat ainsi que ses processus. Le ‘contrat secret’ est le troisiĂšme type d’engagement et correspond aux souhaits cachĂ©s des par­tic­i­pants, Ă  savoir le coach, le client et l’entreprise.
  3. Établir un diagnostic : Cette compĂ©tence est essentielle pour la mise en Ɠuvre du plan d’action. Il est nĂ©cessaire pour tout coach de maĂźtriser une, voire plusieurs thĂ©ories de la personnalitĂ©. Ainsi, le diagnostic psy­chologique est essentiel car il fournit au coach un cadre pour une meilleure comprĂ©hension de lui-mĂȘme afin d’éviter les transferts et les con­tre-trans­ferts, tout en lui permettant de rĂ©soudre un problĂšme pro­fes­sion­nel en lien avec la personnalitĂ© du client. Il contribue, en outre, Ă  favoriser une gestion optimale de la ‘relation de coaching’.
  4. CrĂ©er un cadre de rĂ©fĂ©rence : Il s’agit du prisme au travers duquel nous apprĂ©hendons la rĂ©alitĂ©. Ainsi, le coach et son client peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  percevoir le problĂšme Ă  rĂ©soudre de maniĂšre rad­i­cale­ment diffĂ©rente. Le dĂ©fi majeur pour le coach consiste Ă  Ă©viter de vouloir Ă  tout prix ‘enfermer’ son client dans son propre cadre de rĂ©fĂ©rence. De cette problĂ©matique dĂ©coule la question de l’in­ter­ven­tion­nisme ou non en coaching : le coach doit-il se conformer au cadre du client ou au contraire doit-il s’efforcer d’imposer le sien ?
  5. Organiser les processus, le contenu et le sens : Cette compĂ©tence exige du coach qu’il parvienne Ă  apprĂ©hender le contenu (comprendre le cadre de rĂ©fĂ©rence de son client, son jargon et la culture de l’entreprise dans laquelle il travaille), les processus (savoir se reprĂ©senter les mĂ©canismes des in­for­ma­tions fournies par le client lors des entrevues) et le sens (facultĂ© d’éprouver et de bien juger)
  6. OpĂ©rer les changements et faire le deuil : Il existe deux types de changement : le changement induit par le client lui-mĂȘme et le changement subi par le client. Dans le premier cas de figure, le client dĂ©cide de provoquer un changement sur lui-mĂȘme, sur une relation ou sur son travail. C’est le rĂŽle du coach de l’aider Ă  atteindre cet objectif et, pour ce faire, il dispose de quatre conceptions du changement : ‘le changement par le pourquoi’ (inspirĂ© par Freud), ‘le changement par le comment’ (symbolisĂ© par Descartes), le changement qui consiste Ă  opĂ©rer une in­tro­spec­tion (approche de Rogers) et enfin, provoquer le changement en agissant sur les convictions, les attitudes et les actions du client (Erickson). Dans la deuxiĂšme Ă©ventualitĂ©, le changement est subi par le client comme c’est le cas lors d’une mutation pro­fes­sion­nelle, du rachat de l’entreprise ou d’un li­cen­ciement. Le coach intervient pour identifier la nature du ‘deuil’, aider le client Ă  assumer ses Ă©motions pour lui permettre de rebondir, en entamant par exemple un nouveau projet ou en embrassant une nouvelle carriĂšre.
  7. Aider Ă  atteindre l’autonomie : Lors de toute relation de coaching se crĂ©e un phĂ©nomĂšne de transfert ou une projection Ă©motionnelle du client sur la personne du coach. Face Ă  cette situation, ce dernier peut prĂ©senter quatre types de com­porte­ment : 1) Le ‘gourou’ qui est un ma­nip­u­la­teur profitant de son influence sur le client pour exercer son autoritĂ© sur lui ; 2) Le ‘coach non-in­ter­ven­tion­niste’ qui choisit de ne pas rĂ©pondre aux besoins de son client car il estime qu’il s’agit de phĂ©nomĂšnes archaĂŻques Ă©tablis dans son enfance ; 3) Le ‘coach expert en personnalité’ qui, au contraire, rĂ©pondra Ă  ces besoins tout en prenant soin de maintenir un transfert positif ; et 4) Le ‘Conseil’, quant Ă  lui, n’utilise pas ou peu le phĂ©nomĂšne de transfert et juge qu’une analyse appropriĂ©e de la demande et une rĂ©ponse adĂ©quate de sa part sont suffisantes pour amener le client Ă  accepter la part de travail Ă  fournir qui lui incombe.

La personnalité du coach

Pour que le coach puisse exercer son activitĂ© pro­fes­sion­nelle de la maniĂšre la plus optimale qui soit, il est impĂ©ratif qu’il ait au prĂ©alable rĂ©glĂ© ses propres conflits et surmontĂ© ses propres angoisses. Afin d’y parvenir, il doit dĂ©velopper :

  1. Une conscience de soi : Il s’agit de la capacitĂ© Ă  pouvoir repĂ©rer ce qui se passe autour de nous. En effet, lors de sĂ©ances de coaching, le coach est constamment soumis Ă  divers phĂ©nomĂšnes, de type transferts, con­tre-trans­ferts, jeux psy­chologiques ainsi qu’à des rapports de force. Sans cette conscience de soi, le coach risque fort de se retrouver pris au piĂšge d’un conflit interne opposant ses ‘propres blessures archaĂŻques’ et ses re­spon­s­abilitĂ©s pro­fes­sion­nelles.
  2. Une qualitĂ© d’ĂȘtre : Il s’agit de la capacitĂ© Ă  puiser dans sa propre personnalitĂ© les ressources nĂ©cessaires pour aider le client Ă  progresser dans la rĂ©solution de son problĂšme.
  3. La vigilance : Il s’agit de la capacitĂ© Ă  gĂ©rer ses propres ‘zones d’ombre’ ou blessures archaĂŻques pour Ă©viter qu’elles n’aient une incidence nĂ©gative sur la relation avec le client.

Coaching et théories de la personnalité

Il existe un certain nombre d’approches de la personnalitĂ© dont dispose le coach pour Ă©tablir son diagnostic initial. Les plus usitĂ©es sont les suivantes :

  1. L’analyse trans­ac­tion­nelle (AT) : L’hypothĂšse de dĂ©part de cette thĂ©orie estime que la structure psy­chologique d’un individu se manifeste ‘à partir de sa façon de communiquer avec autrui’.
  2. Le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) : Largement utilisĂ©e par les psy­cho­logues et les psychiatres, cette thĂ©orie classe les grands types de personnalitĂ©s en trois groupes distincts possĂ©dant chacun ses propres croyances et rĂšgles de vie.
  3. L’EnnĂ©agramme : C’est un modĂšle de structure de la personne qui permet de dĂ©finir neuf personnalitĂ©s distinctes grĂące Ă  l’iden­ti­fi­ca­tion d’une facette majeure de la personnalitĂ©, la ‘base’, et d’une autre facette, le ‘point de contact’.
  4. Le MBTI (Myers Briggs Type Indicator) : Cet outil permet de rĂ©partir les personnes testĂ©es en diffĂ©rents types psy­chologiques, en dĂ©terminant les prĂ©fĂ©rences du sujet suivant quatre axes.

À propos de l’auteur

AprĂšs avoir exercĂ© la fonction d’ingĂ©nieur d’affaires pendant plus de vingt ans, François DelivrĂ© est devenu consultant en Relations Humaines et Or­gan­i­sa­tion, spĂ©cialisĂ© dans le coaching des cadres dirigeants. Il a cofondĂ© en 2003 l’AcadĂ©mie du Coaching, qui forme des coachs pro­fes­sion­nels en entreprise. L’auteur a Ă©galement publiĂ© Question de temps, un manuel de gestion de temps.