Comment réussir une négociation

Livre Comment réussir une négociation

Penguin,
PremiĂšre Ă©dition :1981
Également disponible en : Anglais


Com­men­taires

RĂ©digĂ© par Roger Fisher, William L. Ury et Bruce M. Patton, cet ouvrage est le guide par excellence de la nĂ©gociation rĂ©ussie et foisonne d’anecdotes sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire lors d’une nĂ©gociation. Les auteurs affirment qu’adopter une dĂ©marche basĂ©e sur la nĂ©gociation raisonnĂ©e constitue la clĂ© d’un accord Ă  la fois efficace et courtois. En effet, cette approche se base sur la comprĂ©hension mutuelle des intĂ©rĂȘts des deux parties, pour proposer des solutions rĂ©pondant aux attentes des deux camps. Les auteurs profitent de la rĂ©Ă©dition de l’ouvrage pour rĂ©pondre aux dix questions les plus frĂ©quentes posĂ©es par leurs lecteurs. Si selon vous, cet opus brosse un tableau trop idyllique des techniques de nĂ©gociation, vous trouverez des ex­pli­ca­tions pertinentes dans la section des questions/rĂ©ponses. Un style accessible Ă  tous, un contenu applicable immĂ©diatement... BooksInShort ne peut demander mieux !

Points Ă  retenir

  • Toute nĂ©gociation motivĂ©e par la volontĂ© de prĂ©server la relation risque de conduire Ă  un accord biaisĂ©.
  • Faites une distinction entre le problĂšme Ă  traiter et les personnes impliquĂ©es.
  • Focalisez votre attention sur les intĂ©rĂȘts et non sur les positions.
  • CrĂ©ez une multitude d’options avant de prendre une dĂ©cision.
  • Insistez pour que les rĂ©sultats soient basĂ©s sur des normes objectives.
  • Élaborez votre ‘Meilleure Solution de Rechange’ (MESORE).
  • Lors d’une nĂ©gociation, votre force est liĂ©e Ă  la qualitĂ© de votre MESORE et non Ă  des ressources telles que la richesse, la force physique ou les contacts politiques.
  • Formulez des questions et non des af­fir­ma­tions, et usez du silence comme d’une arme.
  • Posez des questions puis patientez. Votre nĂ©gociation est plus efficace lorsque vous ĂȘtes silencieux.
  • Lorsque toutes les manƓuvres Ă©chouent, une tierce partie peut ĂȘtre appelĂ©e pour servir de mĂ©diateur.
 

Résumé

Évaluation des styles de nĂ©gociations : ferme ou souple

La nĂ©gociation, sous sa forme tra­di­tion­nelle, implique de suc­ces­sive­ment prendre et d’abandonner une position. Les deux parties se disputent un point de vue et restent campĂ©es dans leurs certitudes in­di­vidu­elles. Dans sa forme standard, ce type de nĂ©gociation po­si­tion­nelle nĂ©cessite de prendre de nombreuses dĂ©cisions distinctes (que doit-on proposer, que doit-on rejeter, quelle concession doit-on faire). Ce processus est difficile et fastidieux. Certaines tactiques, telles que tergiverser ou menacer d’abandonner, deviennent courantes. La nĂ©gociation po­si­tion­nelle augmente le temps et le coĂ»t nĂ©cessaires pour parvenir Ă  un consensus, ainsi que le risque de ne parvenir Ă  aucun accord. La con­fronta­tion des volontĂ©s compromet et brise les relations. Les sentiments amers peuvent perdurer une vie entiĂšre.

« Si l’on choisit de jouer en douceur la nĂ©gociation sur des positions en face d’un adversaire qui, lui, a choisi d’ĂȘtre dur, on risque fort d’y laisser sa chemise. Â»

De nombreuses personnes re­con­nais­sent le risque de pratiquer une nĂ©gociation po­si­tion­nelle ferme et adoptent une approche plus souple. Elles traitent l’autre camp en ami et soulignent que leur objectif est de parvenir Ă  un accord plutĂŽt que d’obtenir la victoire. Cette manƓuvre est efficace pour parvenir rapidement Ă  un accord, mais ces accords peuvent ne pas ĂȘtre aussi pertinents que ceux qui prennent en considĂ©ration les intĂ©rĂȘts sous-ja­cents de chaque partie. Toute nĂ©gociation motivĂ©e par la volontĂ© de prĂ©server la relation risque de se conclure par un accord biaisĂ©. Ainsi, ceux qui optent pour une nĂ©gociation po­si­tion­nelle souple sont vulnĂ©rables face Ă  ceux qui adoptent une approche plus ferme.

Changement de la donne

Faut-il nĂ©gocier de maniĂšre souple ou ferme ? Ni l’un ni l’autre : changez la donne. Le Harvard Negotiation Project a dĂ©veloppĂ© une alternative : la ‘nĂ©gociation de principe’ ou ‘nĂ©gociation basĂ©e sur le mĂ©rite’, qui s’articule autour de quatre points clĂ©s :

  1. Les individus : Les ĂȘtres humains ne com­mu­niquent pas clairement et dĂ©fendent leur position de maniĂšre Ă©goĂŻste. At­taquez-vous au problĂšme et non aux gens.
  2. Les intĂ©rĂȘts : Tenez compte des intĂ©rĂȘts de tous pour Ă©viter que chacun ne campe sur ses positions. Focalisez votre attention sur les intĂ©rĂȘts et non sur les positions. Veillez Ă  satisfaire les intĂ©rĂȘts qui ont conduit chaque partie Ă  adopter sa position.
  3. Les options : Le fait de devoir prendre des dĂ©cisions en prĂ©sence de votre adversaire limite votre capacitĂ© de dis­cerne­ment. Si l’enjeu est considĂ©rable pour vous, ou si vous passez votre temps Ă  chercher la solution parfaite, vous risquez d’inhiber votre crĂ©ativitĂ©. Pour Ă©viter cet Ă©cueil, fixez-vous un dĂ©lai pour dĂ©finir les solutions et options possibles qui servent les intĂ©rĂȘts communs et Ă©tudiez les diffĂ©rences de maniĂšre crĂ©ative.
  4. Les critĂšres : Certains nĂ©gociateurs obtiennent ce qu’ils veulent en Ă©tant simplement bornĂ©s. Contrez ce genre de nĂ©gociateurs en insistant sur le fait qu’une seule voix ne suffit pas. Exigez que l’accord soit Ă©tabli sur la base d’un ‘critĂšre objectif’, indĂ©pendant des desiderata de chaque partie. Fixez les conditions sur la base de critĂšres impartiaux tels que la valeur de marchĂ©, l’opinion des experts, l’usage courant ou la loi. Aucune des deux parties n’est censĂ©e abandonner et devra travailler avec l’autre camp pour aboutir Ă  une solution acceptable.
« Si l’on n’est guĂšre tentĂ© par l’une ou l’autre des tactiques de la nĂ©gociation classique, il faut changer le jeu. Â»

DĂ©finition d’un ‘seuil non nĂ©gociable’ Pour se protĂ©ger d’un mauvais rĂ©sultat, les nĂ©gociateurs dĂ©terminent le pire rĂ©sultat acceptable, ou ‘seuil non nĂ©gociable’, afin de les aider Ă  rĂ©sister aux pressions et tentations du moment. Cette protection a cependant un coĂ»t Ă©levĂ©. Si vous dĂ©cidez Ă  l’avance que rien de ce que pourrait dire l’autre partie ne pourrait vous faire revoir votre ‘seuil non nĂ©gociable’, vous limitez votre capacitĂ© Ă  utiliser ce que vous apprenez au cours de la nĂ©gociation. Ce seuil est gĂ©nĂ©ralement trop strict, inhibe l’imagination et freine l’initiative de crĂ©er une solution personnalisĂ©e.

DĂ©terminez votre MESORE

Un ‘seuil non nĂ©gociable’ peut vous empĂȘcher de conclure un trĂšs mauvais accord, mais il peut aussi vous empĂȘcher d’envisager une solution qu’il serait sage d’accepter. PlutĂŽt que de dĂ©finir un ‘seuil non nĂ©gociable’, vous pouvez identifier votre ‘Meilleure Solution de Rechange’ (MESORE). Comparez chaque accord proposĂ© Ă  cette norme. Ainsi, vous Ă©viterez d’accepter des accords dĂ©sastreux et ne risquerez pas de passer Ă  cĂŽtĂ© d’accords intĂ©ressants. Une MESORE est suff­isam­ment souple pour permettre de chercher des solutions crĂ©atives. Comparez votre proposition Ă  votre MESORE pour dĂ©finir celle qui sert au mieux vos intĂ©rĂȘts.

« Le fait d’établir une nette distinction entre les aspects personnels de la nĂ©gociation et son contenu permet de traiter directement et honnĂȘtement avec son adversaire, ce qui est la meilleure façon de conclure un accord Ă  l’amiable. Â»

Si vous ne rĂ©flĂ©chissez pas suff­isam­ment Ă  votre MESORE, vous nĂ©gociez les yeux fermĂ©s. Vous risquez de faire preuve d’un excĂšs d’optimisme en pensant disposer de plusieurs options. Une fois dĂ©finie votre MESORE, rĂ©flĂ©chissez-y soigneuse­ment pour prendre conscience de ses consĂ©quences (procĂšs, divorce contestĂ©, grĂšve...). Il est Ă©galement dangereux de trop s’engager Ă  conclure un accord. RĂ©pondez Ă  la question suivante : « Que se passe-t-il si les nĂ©gociations Ă©chouent ? Â». Ce processus est essentiel si vous envisagez de mener cor­recte­ment les nĂ©gociations. Lors de ces derniĂšres, votre force est liĂ©e Ă  la qualitĂ© de votre MESORE et non Ă  des ressources telles que la richesse, la force physique ou les contacts politiques. La richesse peut mĂȘme constituer un dĂ©savantage pour quiconque souhait­erait nĂ©gocier une baisse de prix. La puissance nĂ©gociatrice relative dĂ©pend de ce que chaque partie pense du fait de ne pas parvenir Ă  un accord.

Élaboration de votre MESORE

Suivez ces trois Ă©tapes distinctes pour Ă©laborer des MESORE po­ten­tielles. Dressez, tout d’abord, une liste d’actions Ă  prendre en cas d’échec de l’accord. Ensuite, dĂ©veloppez les idĂ©es prĂ©sentant le potentiel le plus Ă©levĂ© et trans­formez-les en al­ter­na­tives pratiques. Enfin, sĂ©lectionnez la meilleure alternative qui constituera votre MESORE. Il est plus facile d’amĂ©liorer les termes d’un accord nĂ©gociĂ© Ă  l’aide d’une MESORE efficace. Le fait de savoir oĂč vous allez vous donnera suff­isam­ment d’assurance pour rompre les nĂ©gociations. La volontĂ© de les rompre vous permet de dĂ©fendre plus farouche­ment vos intĂ©rĂȘts.

RĂ©flexion sur la MESORE de l’autre partie

Étudiez la MESORE de l’autre partie pour mieux vous prĂ©parer aux nĂ©gociations. Le fait de connaĂźtre ses al­ter­na­tives vous permet d’évaluer ce Ă  quoi vous pouvez vous attendre au cours des nĂ©gociations. Si sa MESORE est efficace au point qu’elle n’aura pas besoin d’en nĂ©gocier les mĂ©rites, rĂ©flĂ©chissez Ă  ce que vous pouvez faire pour la modifier. Lorsque les deux parties prĂ©sentent des MESORE intĂ©ressantes, il peut ĂȘtre prĂ©fĂ©rable de ne pas conclure d’accord. Dans ce cas-lĂ , une nĂ©gociation efficace peut vous amener Ă  dĂ©cider amicalement et ef­fi­cace­ment Ă  chercher ailleurs.

Jujitsu de la négociation

Si l’approche utilisant une MESORE Ă©choue, vous pouvez adopter une stratĂ©gie qui tienne compte des possibilitĂ©s d’action de l’autre partie. Il faut alors contrer les mouvements de base de la nĂ©gociation po­si­tion­nelle pour reporter l’attention sur le bien-fondĂ© de l’accord. Ce processus est appelĂ© ‘jujitsu de la nĂ©gociation’. Lorsque vous jouez le jeu de la nĂ©gociation po­si­tion­nelle, le fait de dĂ©fendre votre position vous dessert et le fait d’attaquer la position adverse braque l’autre partie. Les gens perdent beaucoup de temps et d’énergie Ă  alterner des phases stĂ©riles d’attaque et de dĂ©fense. Que faire si la stratĂ©gie d’attaque ne fonctionne pas ? N’insistez pas. Lorsqu’ils attaquent, ne vous dĂ©fendez pas. Brisez le cycle en refusant de rĂ©agir. En pratique, le jujitsu de la nĂ©gociation permet de contrer trois offensives typiques : 1) L’affirmation Ă©nergique de la position adverse, 2) l’attaque contre vos idĂ©es et 3) l’attaque personnelle.

  • L’affirmation Ă©nergique de la position adverse : Lorsque l’autre partie donne son avis, ne l’attaquez pas. En­vis­agez-le comme une option possible et rĂ©flĂ©chissez Ă  la maniĂšre de l’amĂ©liorer. DĂ©couvrez quels sont les intĂ©rĂȘts sous-ja­cents. Supposez que chaque opinion constitue une rĂ©elle tentative de tenir compte des dĂ©sirs de chaque partie. DĂ©terminez comment cette option traite le problĂšme. Étudiez son point de vue et dans quelle mesure cette option sert les intĂ©rĂȘts de chaque partie, ou comment elle peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e dans ce but. Pour discuter de l’amĂ©lioration des options en­vis­age­ables, imaginez ce qu’il adviendrait si le point de vue adverse Ă©tait acceptĂ©. Lorsqu’elle comprend Ă  quel point cette option est irrĂ©aliste de votre point de vue, l’autre partie est plus encline Ă  envisager des al­ter­na­tives.
  • L’attaque contre vos idĂ©es : Lorsque vos idĂ©es sont attaquĂ©es, ne les dĂ©fendez pas. Acceptez les critiques et les conseils. Étudiez les jugements nĂ©gatifs de l’autre partie : vous pouvez dĂ©finir ses intĂ©rĂȘts sous-ja­cents et amĂ©liorer vos idĂ©es de son point de vue. Faites de la critique un Ă©lĂ©ment in­dis­pens­able Ă  la bonne marche du processus. Demandez conseil. Mettez la partie adverse Ă  votre place et de­man­dez-lui ce qu’elle ferait. Cette dĂ©marche lui permet de se confronter Ă  votre partie du problĂšme et de proposer une solution qui rĂ©ponde Ă  vos attentes.
  • L’attaque personnelle : RĂ©sistez Ă  la tentation de vous dĂ©fendre lorsque l’attaque devient personnelle. DĂ©tendez-vous et laissez l’autre nĂ©gociateur se dĂ©fouler. Écoutez-le et montrez que vous comprenez ses propos. Ensuite, redirigez cette attaque contre le problĂšme lui-mĂȘme.
« On gagne en pouvoir en imaginant des solutions Ă©lĂ©gantes. Â»

Lorsque vous pratiquez le jujitsu de la nĂ©gociation, utilisez les deux outils clĂ©s suivants : formulez des questions et non des af­fir­ma­tions, et usez du silence comme d’une arme. Les questions appellent des rĂ©ponses alors que les af­fir­ma­tions engendrent la rĂ©sistance. Les questions permettent Ă  l’autre camp d’illustrer ses propos et de confronter le problĂšme. Enfin, elles permettent de s’informer et d’éviter la critique. Le silence, quant Ă  lui, crĂ©e la sensation d’ĂȘtre bloquĂ© dans une impasse. Si vous posez une question franche et obtenez une rĂ©ponse in­suff­isante, patientez. Lorsque les gens doutent de leurs propos, le silence peut devenir trĂšs in­con­fort­able. L’autre partie se sentira souvent contrainte de rompre le silence en rĂ©pondant Ă  votre question de maniĂšre plus dĂ©taillĂ©e ou en faisant une nouvelle suggestion. Posez des questions puis patientez. Un des Ă©lĂ©ments les plus efficaces de votre nĂ©gociation est votre silence.

La procĂ©dure du texte unique : faire appel Ă  un mĂ©diateur

Lorsque toutes les manƓuvres prĂ©cĂ©dentes Ă©chouent, une tierce partie peut ĂȘtre appelĂ©e en dernier recours. Les mĂ©diateurs peuvent permettre aux par­tic­i­pants de prendre plus facilement du recul par rapport au problĂšme et d’orienter la discussion vers leurs intĂ©rĂȘts et leurs options. Ils peuvent souvent suggĂ©rer une base impartiale pour prendre les dĂ©cisions et rĂ©duire le nombre de dĂ©cisions nĂ©cessaires pour parvenir Ă  un accord. La ‘procĂ©dure du texte unique’ est conçue pour permettre aux mĂ©diateurs d’atteindre ces objectifs. Tout d’abord, le mĂ©diateur demande aux par­tic­i­pants pour quelles raisons ils souhaitent obtenir quelque chose et non ce qu’ils souhaitent obtenir. Il rĂ©affirme ensuite qu’il n’exige d’aucune partie qu’elle abandonne sa position et qu’il n’est lĂ  que pour identifier la possibilitĂ© d’émettre des recom­man­da­tions.

« On gagne en pouvoir en employant des critĂšres externes de lĂ©gitimitĂ©. Â»

Les mĂ©diateurs utilisent ces in­for­ma­tions pour dresser une liste des intĂ©rĂȘts et des besoins. Ils demandent ensuite Ă  chaque partie de commenter la liste et de l’amĂ©liorer. Il est plus facile de critiquer que de faire des concessions. Les mĂ©diateurs utilisent la critique pour crĂ©er une Ă©bauche d’accord. Ils re­con­nais­sent que l’accord comporte de nombreuses failles, mais ils souhaitent obtenir la par­tic­i­pa­tion de chaque partie afin de l’amĂ©liorer. Cette par­tic­i­pa­tion sert Ă  crĂ©er une seconde Ă©bauche, certes incomplĂšte, mais meilleure que la premiĂšre. Et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une troisiĂšme, une quatriĂšme voire une cinquiĂšme Ă©bauche. Les mĂ©diateurs continuent jusqu’à ce qu’ils estiment ne plus pouvoir amĂ©liorer l’ébauche. À ce stade, ils prĂ©sentent le plan Ă  chaque partie, qui n’a plus qu’une dĂ©cision Ă  prendre : oui ou non. La procĂ©dure du texte unique change les rĂšgles du jeu et simplifie le processus de crĂ©ation d’options et de prise de dĂ©cision. Elle est in­con­tourn­able dans toute nĂ©gociation multilatĂ©rale majeure.

À propos des auteurs

Roger Fisher enseigne la nĂ©gociation Ă  la Harvard Law School et est Directeur du Harvard Negotiation Project. Il est Ă  l’origine de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e primĂ©e The Advocates dont il est le Directeur exĂ©cutif. Il est Ă©galement consultant pour le Conflict Management, Inc., et le Conflict Management Group of Cambridge, Mass­a­chu­setts. William L. Ury est l’auteur de Comment nĂ©gocier avec les gens difficiles : De l'af­fron­te­ment Ă  la coopĂ©ration. Bruce M. Patton a co-Ă©crit Difficult Con­ver­sa­tions: How to Discuss What Matters Most.