De la rĂ©ussite Ă  l’excellence : l’ultime Ă©chelon

Livre De la rĂ©ussite Ă  l’excellence : l’ultime Ă©chelon

Les 20 habitudes des gens qui réussissent !

Profile Books,
Également disponible en : Anglais


Com­men­taires

Vous avez travaillĂ© dur et tout sacrifiĂ© pour vous consacrer Ă  votre carriĂšre. Maintenant, vous savourez votre succĂšs, confiant et mĂȘme lĂ©gĂšrement arrogant. Ne vous endormez pas sur vos lauriers. Marshall Goldsmith, expert en leadership, est lĂ  pour vous rappeler que ces mĂȘmes com­porte­ments qui vous ont menĂ© vers la rĂ©ussite peuvent contribuer Ă  votre chute. Maintenant que vous avez atteint une position Ă©levĂ©e, vos faiblesses et vos lubies com­porte­men­tales revĂȘtent une importance toute autre et peuvent vous causer plus de tracas que lorsque vous Ă©tiez une Ă©toile montante. Goldsmith identifie, fort Ă  propos pour vous, les 20 lacunes les plus courantes et propose une procĂ©dure en sept Ă©tapes pour vous amĂ©liorer sans pour autant vous remettre totalement en question. Modifier une habitude ou se dĂ©barrasser d’un com­porte­ment nĂ©gatif suffit en gĂ©nĂ©ral. Goldsmith est un coach de talent comme le dĂ©montre le style clair, pragmatique et le sens de l’humour de cet ouvrage, que BooksInShort recommande Ă  tous ceux qui souhaitent amĂ©liorer leurs compĂ©tences en matiĂšre de leadership et continuer Ă  accĂ©der aux Ă©chelons supĂ©rieurs de la hiĂ©rarchie.

Points Ă  retenir

  • Certains com­porte­ments qui permettent Ă  des personnes de rĂ©ussir peuvent com­pro­met­tre leur ascension jusqu’au sommet.
  • Plus vous ĂȘtes brillant et plus vos mauvaises habitudes deviennent de­struc­tri­ces.
  • Quand des manies com­porte­men­tales deviennent des crises com­porte­men­tales, il est grand temps de changer.
  • Se dĂ©barrasser d’une mauvaise habitude peut s’avĂ©rer plus productif que de faire quelque chose cor­recte­ment.
  • Vingt mauvaises habitudes typiques peuvent com­pro­met­tre votre leadership.
  • Parmi ces mauvaises habitudes, on peut citer la recherche de la victoire Ă  tout prix, le manque d’écoute, le favoritisme, le rejet du blĂąme et les fausses excuses.
  • Critiquer les autres, ĂȘtre instable, avoir une attitude nĂ©gative ou faire de la rĂ©tention d’in­for­ma­tions font Ă©galement partie des mauvaises habitudes.
  • La vingt-et-uniĂšme mauvaise habitude est ‘l’obsession de l’objectif’, qui dĂ©signe une situation oĂč un objectif particulier devient plus important que votre mission globale.
  • Vous pouvez suivre une procĂ©dure simple en sept Ă©tapes pour corriger une mauvaise habitude sur le lieu de travail.
  • Tout d’abord, demandez un feedback. Ensuite, ex­cusez-vous, in­formez-vous, Ă©coutez, soyez re­con­nais­sant, assurez un suivi et pratiquez le raison­nement ‘anticipatif’.
 

Résumé

Quand une singularité devient un problÚme

Pourquoi des individus au sommet de leur rĂ©ussite et de leur productivitĂ© doivent-ils modifier leur com­porte­ment ? Ironique­ment, cette attitude qui est Ă  l’origine de leur rĂ©ussite devient source de problĂšmes lorsqu’ils arrivent au sommet. Mal­heureuse­ment, de nombreuses personnes n’imaginent pas les consĂ©quences de leur com­porte­ment sur leurs supĂ©rieurs, collĂšgues, employĂ©s et clients. Par exemple, si un cadre s’emploie Ă  encourager son Ă©quipe, les autres pourraient considĂ©rer qu’il fait du favoritisme. Ou un cadre qui rĂ©flĂ©chit trop avant de prendre une dĂ©cision est qualifiĂ© de ‘passif’. Lorsque de tels com­porte­ments deviennent problĂ©matiques, il est alors temps de trouver une solution. Ce processus simple requiert d’identifier le com­porte­ment nĂ©gatif, de mettre en Ă©vidence les dommages qu’il cause et de dĂ©montrer comment un simple ajustement peut rĂ©soudre le problĂšme.

Le paradoxe du succĂšs

Les individus brillants cultivent quatre attitudes clĂ©s qui les ont menĂ©s au succĂšs et ces derniĂšres rendent difficile une mod­i­fi­ca­tion de leur com­porte­ment. C’est lĂ  que rĂ©side le ‘paradoxe du succĂšs’ alimentĂ© par quatre convictions : « J’ai rĂ©ussi Â», « Je peux rĂ©ussir Â», « Je rĂ©ussirai Â» et « Je choisis de rĂ©ussir Â». Ainsi, ceux qui voient le passĂ©, le prĂ©sent et le futur au travers du prisme de ces convictions peuvent penser qu’il n’est pas nĂ©cessaire de changer ou qu’ils sont trop occupĂ©s pour le faire.

Plus dure sera la chute

La plupart des programmes d’amĂ©lioration personnelle insistent sur les Ă©tapes Ă  suivre pour devenir meilleur. Pourtant, en fonction de la situation, ne pas agir peut Ă©galement avoir ses avantages. Éviter de prendre une mauvaise dĂ©cision, abandonner une habitude nuisible ou ne pas faire d’erreur sont des com­porte­ments qui valent parfois mieux que conclure un marchĂ© important. La plupart des individus brillants prĂ©sentent des compĂ©tences hors du commun : voilĂ  pourquoi ils sont efficaces. Cependant, une fois la rĂ©ussite obtenue, leurs mauvaises habitudes ou manies com­porte­men­tales prennent le dessus. En fait, bien souvent, plus les dirigeants rĂ©ussissent, plus leur com­porte­ment cause problĂšme, et plus ce com­porte­ment est gĂȘnant et freine leur ascension ou contribue Ă  leur chute.

Vingt mauvaises habitudes sur le lieu de travail

Les dirigeants affichent gĂ©nĂ©ralement 20 mauvaises habitudes caractĂ©ristiques. Chacune d’elles peut contribuer Ă  instaurer un climat destructeur, dĂ©sagrĂ©able ou conflictuel sur le lieu de travail. Cependant, ils peuvent facilement corriger ces dĂ©fauts en modifiant lĂ©gĂšrement leur com­porte­ment.

  1. Rechercher la victoire Ă  tout prix : le problĂšme com­porte­men­tal le plus frĂ©quent chez les individus brillants est leur besoin irrĂ©pressible de gagner, mĂȘme si la victoire n’a aucune importance. Ce besoin est souvent la source d’autres com­porte­ments rĂ©prĂ©hensibles sur le lieu de travail.
  2. Ajouter trop de valeur : lorsque quelqu’un vous fait part d’une idĂ©e et que vous ressentez immĂ©diatement le besoin de l’amĂ©liorer, vous vous rendez coupable d’y ajouter trop de valeur. Ce dĂ©faut se retrouve souvent chez les personnes plus expĂ©rimentĂ©es et ayant rĂ©ussi, qui pensent dĂ©jĂ  savoir ce qu’on leur expose ou qui croient dĂ©jĂ  connaĂźtre une meilleure façon de procĂ©der.
  3. Porter un jugement : il n’y a rien de mal Ă  exprimer son opinion sur un sujet qui concerne l’entreprise. En revanche, il est incorrect de demander leur avis Ă  des col­lab­o­ra­teurs pour ensuite les commenter. Personne n’aime ĂȘtre jugĂ©. La prochaine fois que l’on vous soumet une suggestion, restez neutre et dites simplement « Merci Â».
  4. Faire des com­men­taires de­struc­teurs : de nombreux individus ayant rĂ©ussi pensent ĂȘtre honnĂȘtes et se vantent de leur franchise. Toutefois, Ă©mettre des ob­ser­va­tions critiques ou des com­men­taires sar­cas­tiques n’a rien de constructif. En manquant ainsi de considĂ©ration et dis­cerne­ment, vous blessez votre in­ter­locu­teur qui s’en souviendra, mĂȘme si vous vous excusez. Des com­men­taires qui rabaissent une personne ne sont ni instructifs, ni amusants : ils ne causent que tristesse et humiliation.
  5. Commencer par ‘non’, ‘mais’ ou ‘cependant’ : lorsque vous commencez votre rĂ©ponse par ‘non’, ‘mais’ ou ‘cependant’, vous sous-en­ten­dez que vous savez tout mieux que tout le monde, mĂȘme si vous n’avez aucune mauvaise intention.
  6. Afficher votre in­tel­li­gence Ă  la face du monde : de nombreux dirigeants ne rĂ©sistent pas Ă  l’envie de crier sur les toits Ă  quel point ils sont in­tel­li­gents. Lorsque vous utilisez des expressions telles que « oui, je le savais dĂ©jĂ  Â», vous insultez vos in­ter­locu­teurs et vous vous les aliĂ©nez. Avant de parler, posez-vous la question, « Ce que je vais dire vaut-il vraiment la peine ? Â». Si la rĂ©ponse est « Non Â», con­tentez-vous d’un simple « Merci Â».
  7. Parler sous l’effet de la colĂšre : si vous vous emportez au travail, vous perdez Ă©galement le contrĂŽle. Certains re­spon­s­ables utilisent la colĂšre comme un outil, mais cette approche se retourne souvent contre eux. Si vous vous Ă©nervez, vous vous forgerez une rĂ©putation de lunatique et d’instable.
  8. NĂ©gativitĂ©, ou laissez-moi vous expliquer pourquoi ça ne marchera pas  : certaines personnes diront toujours d’une proposition qu’elle ne marchera pas, en expliquant pourquoi. Si ce pessimisme semble utile en apparence, il dissimule en rĂ©alitĂ© des critiques profĂ©rĂ©es par un ‘monsieur je-sais-tout’. Si votre premiĂšre rĂ©action est nĂ©gative, vos col­lab­o­ra­teurs se montreront de plus en plus rĂ©ticents Ă  vous prĂ©senter leurs idĂ©es.
  9. Dissimuler des in­for­ma­tions : dans la partie d’échecs qui se joue sur le lieu de travail, le fait de dissimuler des in­for­ma­tions est une tactique de choix, bien que sournoise. Cependant, loin de vous donner l’avantage, ce pouvoir ne fait qu’instaurer de la mĂ©fiance.
  10. Ne jamais rĂ©compenser : en agissant de la sorte, vous encouragez vos col­lab­o­ra­teurs Ă  Ă©prouver un certain ressen­ti­ment. Les individus ont besoin de savoir que leur dur labeur est apprĂ©ciĂ© Ă  sa juste valeur.
  11. S’attribuer Ă  tort certains mĂ©rites : outre le fait de dissimuler des in­for­ma­tions, le pire que vous puissiez faire est de vous attribuer les mĂ©rites du travail de quelqu’un d’autre. Pour ne pas commettre cette erreur, partez simplement du principe que la rĂ©ussite du groupe importe plus que la vĂŽtre.
  12. Trouver des excuses : les excuses ne sont pas acceptables. Il en existe deux types : les ‘excuses directes’ et les ‘excuses subtiles’. Une excuse directe consiste par exemple, Ă  dire : « DĂ©solĂ© d’ĂȘtre en retard, j’étais coinçé dans les em­bouteil­lages. Â». Une excuse subtile pourrait ĂȘtre : « Je n’ai jamais Ă©tĂ© douĂ© pour rappeler les gens. Â». In­ter­ro­gez-vous sur ce type de manquements, et cor­rigez-les.
  13. Se raccrocher au passĂ© : cette mĂ©thode s’inscrit dans la tendance gĂ©nĂ©rale Ă  chercher un responsable : elle est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e pour rejeter la faute sur quelqu’un ou quelque chose qui s’est produit plusieurs annĂ©es auparavant et reflĂšte un manque de re­spon­s­abilitĂ©.
  14. Faire du favoritisme : les managers disent souvent qu’ils veulent ĂȘtre mis Ă  l’épreuve. En rĂ©alitĂ©, celui qui dit oui Ă  tout entre dans les bonnes grĂąces du boss.
  15. Refuser d’exprimer des regrets : de nombreux individus brillants ont du mal Ă  s’excuser, car ils dĂ©testent admettre qu’ils avaient tort. Cependant, en admettant vos torts, vous permettez aux autres d’oublier leur ressen­ti­ment passĂ© et de repartir sur de nouvelles bases.
  16. Ne pas Ă©couter : le manque d’écoute est un problĂšme rĂ©current. Les re­spon­s­ables ont souvent tendance Ă  ne pas Ă©couter, parce qu’ils ont l’impression de dĂ©jĂ  savoir ce que l’on va dire ou d’avoir un train d’avance sur l’autre.
  17. N’exprimer aucune re­con­nais­sance : vous devriez au­toma­tique­ment rĂ©pondre « Merci Â» Ă  toute suggestion. Pourtant, beaucoup de personnes brillantes Ă©prouvent des difficultĂ©s Ă  prononcer ce mot. Nombreux sont ceux qui attendent le moment idĂ©al pour exprimer leur re­con­nais­sance, ou estiment qu’il s’agit d’une marque de faiblesse.
  18. S’en prendre au messager : rĂ©pondre agres­sive­ment lorsque quelqu’un vous dit quelque chose que vous ne voulez pas entendre, mĂȘme si cela peut s’avĂ©rer trĂšs constructif. De nouveau, le meilleur rĂ©flexe serait de dire « Merci Â».
  19. Accuser quelqu’un d’autre : les meilleurs dirigeants assument leurs re­spon­s­abilitĂ©s et celles de leurs col­lab­o­ra­teurs. Refuser la critique et s’octroyer les mĂ©rites des actions d’autrui sont les deux faces d’une mĂȘme attitude.
  20. Un besoin excessif d’ĂȘtre ‘moi’ : si vous transformez un dĂ©faut en qualitĂ©, vous estimez alors qu’il est une part essentielle de vous-mĂȘme. Vous agissez de la sorte pour justifier un com­porte­ment nĂ©gatif ou destructeur et Ă©vitez ainsi d’avoir Ă  dĂ©cider de changer.

La vingt-et-uniĂšme mauvaise habitude

‘L’obsession de l’objectif’ dĂ©signe une situation oĂč un objectif particulier devient plus important que votre mission globale. Il ne s’agit pas forcĂ©ment d’une mauvaise habitude. Cependant, ce com­porte­ment peut conduire Ă  des pratiques discutables, et peut mener les individus Ă  perdre leurs bonnes maniĂšres, Ă  adopter des mĂ©thodes de travail malhonnĂȘtes ou Ă  profiter des autres.

Une méthode en sept étapes pour devenir meilleur

Voici les sept Ă©tapes que vous pouvez suivre pour corriger l’une des mauvaises habitudes ci-dessus : ‘demandez un feedback, ex­cusez-vous, informez (ou encouragez), Ă©coutez, remerciez, assurez un suivi et anticipez’. Le meilleur moyen d’identifier les forces et les faiblesses est le ‘feedback Ă  360 degrĂ©s’. Avec cette tactique, diffĂ©rentes personnes Ă  divers niveaux hiĂ©rarchiques de l’entreprise donnent des in­for­ma­tions sur votre travail, ou sur le travail d’un autre employĂ©. Demandez Ă  vos con­nais­sances, aux membres de votre famille, Ă  vos collĂšgues et Ă  vos clients d’y participer. Si vous interrogez une personne pour en savoir plus sur quelqu’un, posez-lui des questions telles que : « Ce dirigeant com­mu­nique-t-il clairement une vision, traite-t-il les gens avec respect et sol­licite-t-il des avis contraires ? Â». Les rĂ©pondants doivent noter leurs collĂšgues Ă  l’aide de chiffres et doivent se focaliser sur ‘l’amĂ©lioration’ et non le ‘jugement’.

« Plus vous ĂȘtes haut placĂ© dans la hiĂ©rarchie, plus vous devez vous attacher Ă  faire gagner les autres, et non vous-mĂȘme. Â»

Les excuses ont trois buts : elles permettent tout d’abord d’assumer la re­spon­s­abilitĂ© des erreurs du passĂ©. Elles tĂ©moignent ensuite de votre volontĂ© de changer, et font enfin office de contrat entre les deux parties. Lorsque vous vous excusez, dites simplement « Je suis dĂ©solĂ©, je vais tĂącher de faire mieux. Â». N’ajoutez rien de plus. Ne commentez pas votre com­porte­ment et ne prĂ©sentez aucune excuse pour vos actes.

« L’une des plus grandes erreurs des individus brillants est de croire Ă  l’hypothĂšse suivante : ‘Je suis brillant. Je me comporte de cette maniĂšre. Donc, je suis brillant parce que je me comporte de cette maniĂšre.’ Â»

Qu’est-ce qui diffĂ©rencie les individus simplement brillants des vrais dirigeants ? L’une des diffĂ©rences es­sen­tielles est la capacitĂ© Ă  Ă©couter at­ten­tive­ment et Ă  faire en sorte que la personne que vous Ă©coutez ait l’impression d’ĂȘtre la plus importante dans la piĂšce. Ceux qui savent Ă©couter ‘rĂ©flĂ©chissent avant de parler’ et â€˜Ă©coutent re­spectueuse­ment’. Si vous souhaitez dĂ©velopper des capacitĂ©s d’écoute hors du commun, n’interrompez pas et ne complĂ©tez pas la phrase de votre in­ter­locu­teur. Ne rĂ©pondez pas par une expression du type « Je sais cela. Â». Posez des questions in­tel­li­gentes et pertinentes.

« Les personnes brillantes pensent que par la force de leur seule personnalitĂ©, talent ou in­tel­li­gence, elles peuvent faire Ă©voluer une situation dans leur sens. Â»

Pour exprimer votre re­con­nais­sance, commencez simplement par dire « Merci Â». TĂ©moigner d’une sincĂšre re­con­nais­sance est un talent et un atout, qui permet de rĂ©soudre des situations qui pourraient devenir Ă©pineuses. DĂ©passez le cadre des bonnes maniĂšres en pratiquant cet exercice : faites la liste des 25 personnes qui vous ont le plus aidĂ© dans votre vie et Ă©crivez un mot de re­mer­ciement Ă  chacune d’entre elles.

« En tant qu’ĂȘtres humains, nous souffrons presque toujours du dĂ©calage entre la maniĂšre dont l’on se perçoit et celle dont le reste du monde nous perçoit. Â»

Aucun changement rĂ©el et durable ne peut avoir lieu sans suivi : celui-ci vous permet de mesurer votre Ă©volution et rappelle aux autres que vous vous employez Ă  changer. Il montre que vous prenez le processus au sĂ©rieux et vous re­spon­s­abilise. Il prouve que vous vous sentez concernĂ© et que la vision et l’opinion des autres vous importent. Si vous ĂȘtes en plein changement, vous pouvez demander Ă  quelqu’un de confiance de vous soutenir lors de votre Ă©volution.

« Si vous souhaitez changer quelque chose en vous, le meilleur moment pour commencer est maintenant. Â»

La recherche de l’an­tic­i­pa­tion est un processus en quatre Ă©tapes. Pensez d’abord Ă  un com­porte­ment que vous souhai­teriez modifier. Discutez en tĂȘte Ă  tĂȘte avec quelqu’un pour expliquer votre dĂ©sir de changement. Demandez Ă  cette personne d’émettre deux idĂ©es sur la procĂ©dure Ă  suivre. Puis, considĂ©rez ces suggestions comme des idĂ©es que vous pourrez ensuite mettre en pratique. Renouvelez ce processus avec d’autres personnes. Con­traire­ment au feedback, le feedforward ou an­tic­i­pa­tion ne concerne pas votre com­porte­ment passĂ©. Vous ne pouvez pas changer le passĂ©, mais vous pouvez utiliser l’an­tic­i­pa­tion pour construire un meilleur avenir.

À propos de l’auteur

Marshall Goldsmith, expert en leadership, a collaborĂ© avec plus de 80 entreprises. Il enseigne dans le programme de formation des cadres Ă  la Tuck School of Business de Dartmouth. Son agent littĂ©raire, Mark Reiter, a co-Ă©crit 13 autres ouvrages.